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jaipeurdeschiens@gmail.com
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29/03/2025
La peur des chiens peut aller d’une simple appréhension à une phobie intense. Identifier les premiers signes permet d’agir avant qu’elle ne devienne invalidante. Des stratégies progressives, comme l’exposition contrôlée ou la relaxation, peuvent aider à mieux la gérer. Avec du temps et, si besoin, un accompagnement spécialisé, il est possible de surmonter cette peur.
Reconnaître les indices précoces d’une peur des chiens est essentiel pour intervenir avant qu’elle ne s’aggrave.
Signes comportementaux
• Réaction disproportionnée à la vue ou au bruit d’un chien (par exemple, un aboiement entendu au loin, un grognement).
• Évitement systématique :
o Changer de trottoir ou de chemin à l’approche d’un chien.
o Rester immobile, figé, même face à un chien en laisse.
Signes physiques
• Tension musculaire visible.
• Regard fuyant pour éviter le contact visuel avec l’animal.
• Accélération du rythme cardiaque, tremblements ou sueurs.
• Sensation d’oppression, difficultés à respirer.
• Accélération de la marche
Signes émotionnels et cognitifs
• Anxiété excessive à l’idée de croiser un chien.
• Panique pouvant entraîner des pleurs, des cris ou un blocage.
• Stress déclenché par la simple pensée d’un chien.
• Discours révélant une peur intense et irrationnelle des chiens.
Il est important de distinguer une simple appréhension d’une cynophobie avérée.
Peur modérée :
• Inconfort face aux chiens mais sans impact majeur sur le quotidien.
• Possibilité de gérer la peur en gardant une certaine rationalité.
Cynophobie sévère :
• Réaction exagérée et incontrôlable, même sans présence immédiate d’un chien.
• Impact sur les activités quotidiennes (éviter des lieux publics, refuser des invitations, louper des sorties, des week-ends, des vacances, des visites en famille, etc.).
• Symptômes physiques intenses pouvant conduire à une crise de panique.
Selon l’intensité de la peur, différentes approches peuvent être envisagées.
Approches douces et progressives
• Observer un chien à distance dans un environnement sécurisé.
• Observer un chien à distance en étant accompagné ou bien préparé.
• Se familiariser progressivement avec des chiens calmes et bien éduqués.
• S’informer sur le comportement canin pour démystifier certaines craintes.
Techniques de relaxation et gestion du stress
• Exercices de respiration pour réduire l’anxiété.
• Pratique de la méditation ou de la relaxation pour améliorer la gestion des émotions.
• Techniques de désensibilisation progressive encadrées par un professionnel.
Recours à un accompagnement spécialisé
• Thérapie cognitive et comportementale (TCC) pour modifier les schémas de pensée négatifs.
• Accompagnement par l’hypnose ou l’EFT
• Accompagnement par un professionnel en psychologie ou en comportement animal.
• Participation à des ateliers ou groupes de soutien pour partager son expérience et progresser en douceur.
La peur des chiens peut être inconfortable, voire handicapante, mais elle n’est pas une fatalité. En identifiant les premiers signes et en mettant en place des stratégies adaptées, il est possible de réduire progressivement cette appréhension. Avec du temps, du soutien et une approche bienveillante, la cohabitation avec les chiens peut devenir plus sereine.
Que la peur soit légère ou qu'il s'agisse d'une véritable phobie, chaque situation mérite d’être prise en compte avec bienveillance.
Une peur modérée peut souvent être atténuée avec des efforts progressifs et une meilleure compréhension du comportement canin.
En revanche, une phobie profonde peut nécessiter un accompagnement spécialisé et des stratégies adaptées pour éviter qu’elle ne devienne trop limitante dans la vie quotidienne.
Dans tous les cas, reconnaître ses émotions et avancer à son rythme est essentiel pour retrouver une certaine sérénité face aux chiens.
Véronique Valy
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veronique.valy@gmail.com